Flâner dans le temps, mécanismes & processus
Pourquoi le principal obstacle au voyage dans le temps n’est pas un problème de physique théorique, mais bien d’imagination.
Les deux saisons de la série Netflix Dark que j’ai vues jusqu’à présent m’ont de nouveau fait dériver vers mon genre préféré : les histoires de voyage dans le temps. Je n’ai pourtant jamais lu le roman précurseur de H.G. Wells, La Machine à explorer le temps (The Time Machine, 1895), cas intéressant d’une prémisse si originale qu’elle crée un genre en soi.
Je m’intéresse assez peu à l’aspect technologique du voyage dans le temps. Que le mécanisme soit une DeLorean propulsée à 88 miles par heure ou un pont d’Einstein-Rosen (autrement dit un trou de ver) généré par la rencontre plus ou moins fortuite de césium 137 et du boson de Higgs (autrement dit la « particule de Dieu »), je m’en fiche. Tout ce que je veux, c’est voyager, pas regarder sous le capot.